L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) classe la Naturopathie parmi les troisième médecine traditionnelle mondiale, après les médecines traditionnelles chinoise et ayurvédique. Sur cette base, le Bureau International du Travail l’a officiellement reconnue en 1968, et l'UNESCO la considère également comme une médecine traditionnelle.
Aujourd'hui, l'OMS définit la santé de l'individu comme un « état complet de bien-être physique, mental et social », et précise que « la Naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques ».
Cependant, la Naturopathie va bien au-delà de cette simple définition. En résumé, elle défend le « capital santé », qui repose sur l’art de maintenir sa santé, de prendre en main son bien-être et de se soigner par des moyens naturels. Elle prend en compte l’individu dans sa globalité, estimant que l’humain, dans son intégralité, peut se manifester sur plusieurs plans : physique, énergétique, émotionnel, mental, spirituel, socioculturel, et même écologique.
Cette approche se compose de deux axes distincts mais complémentaires :
Les clés d’une hygiène de vie optimale, qui incluent des conseils en matière d’alimentation, la gestion du stress, des activités physiques et respiratoires, ainsi que des outils et techniques naturelles. Le Naturopathe se positionne alors comme un véritable éducateur de santé, dans un cadre de prévention primaire.
Les clés naturopathiques personnalisées, visant à stimuler les capacités d’auto-régulation de l’organisme.
En conclusion, la Naturopathie a pour mission de prévenir la maladie, de maintenir la santé ou de l’optimiser à travers un mode de vie plus sain. Elle participe ainsi à la promotion d’une santé globale et durable, sans jamais se substituer à la médecine conventionnelle, mais en la complétant. Elle s'intègre parfaitement avec d'autres pratiques sanitaires, médicales et paramédicales.